Santé mentale : Yanis Merad veut tout donner pendant 1 an

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L'élection du nouveau bureau nationale de l'ANEMF à eu lieu ce week-end aux JEA 2017 de Nantes. UN nouveau chapitre qui s'ouvre pour l'association avec à sa tête Yanis Merad, 19 ans.

Il s’appelle Yanis Merad et a pris ce samedi la tête de l’Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF). Agé d’à peine 19 ans, le carabin vient de terminer sa 3ème année de médecine à la faculté de Dijon (1) Contacté par What’s up Doc, le jeune homme est revenu sur les raisons de son engagement :

 

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What’s up Doc. Pourquoi avoir choisi la médecine après votre BAC ?
Yanis Merad. Pour moi la médecine était avant tout une voie qui me permettrait de mettre la connaissance scientifique au profit des autres. Et surtout de les aider. La médecine est aussi une assurance d’avoir un emploi qui nous intéresse et c’est important dans le monde d’aujourd’hui. C’est une discipline qui me passionne car elle n’est jamais répétitive et qui se renouvelle en permanence avec des connaissances qu’il faut mettre en jour constamment. Enfin, j’ai eu le modèle de mon père qui a une formation d’urgentiste. Son parcours et mon contact précoce avec le monde médical m’ont donné envie de suivre cette voie.

 

WUD. L’engagement syndicalt ça vous vient d’où
YM. C’est parce que les études de médecine sont très dures que j’ai eu envie de m’engager à l’ANEMF pour défendre les autres étudiants et de porteur leur voix. Pendant 1 ans lui veut se donner le temps et les moyens de porter les combats de sa génération Ainsi, je vais mettre mes études de côté pendant un an pour une reprise à la rentrée 2018 en 4ème année de médecine.

 

WUD. Quelle sera votre dossier prioritaire à la tête de l’ANEMF ?
YM. Il n’y pas un dossier prioritaire mais toute une série de chantiers à mener qui sont sur la table. Le fiasco récent des ECNi nous incitent encore réfléchir de nouveau au second cycle des études médicales dans son ensemble. Il faut le repenser en revoyant la façon dont il se déroule notamment du point de vue de la santé mentale des étudiants. La dernière enquête sur le sujet a produit des résultats très inquiétants. Pour mon bureau, cela est tout simplement intolérable. Il faut que le bien-être des futurs médecins s’améliore pendant leur cursus le plus rapidement possible.

 

WUD. Agnès Buzyn est prévenue ?

YM. Notre association a déjà eu des contacts avec la Ministre de la Santé et celle de de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (Frédérique Vidal). On peut vous dire que nous sommes dans une atmosphère de travail très constructive. Je suis très optimiste sur le dialogue établi actuellement et sur la volonté de tous les acteurs de progresser ensemble pour une amélioration des conditions de travail des étudiants.

 

WUD. Comment on y arrive ?

YM. Avec des mesures spécifiques qui doivent être prises. Je pense notamment à la prévention des risques psychosociaux, ou à la mise en place de commissions de soutien au sein des facultés pour aider les étudiants directement au sein des facultés. Vous l’avez compris, c’est un ensemble de réformes qu’il faut prendre. Mon équipe est extrêmement motivée et nous donnerons tout notre possible pendant 1 ans pour contribuer au succès du système de santé.
 

(1) UFR des centres des Sciences de Santé de l’Université de Bourgogne 

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