
"Première garde, premier mort", c'est ainsi qu'Idris narre par le détail son souvenir de premier patient décédé. Jeune externe idéaliste, Idris avait quitté un boulot bien rémunéré de pharmacien dans l'industrie, pour reprendre les études de médecine, et privilégier la relation médecin-patient. Un soir, il accueille une patiente ; Idris s'est rappelé qu'il se demandait ce qu'elle faisait là, aux urgences... Un peu plus tard, lors du décès de la patiente, il ne s'est plus posé cette question : il s'est surtout demandé pourquoi il se retrouvait seul à devoir gérer ce premier mort... Paradoxalement, le seul soutien qu'il recevra ne proviendra pas de ses supérieurs...
Lisez notre Gros Dossier, Le Médecin et la mort ici.
A voir aussi

Rémunération des DJA : l’ensemble de la profession se lève contre un montage financier « inacceptable »

Faut-il à nouveau réformer le concours de l’internat ? Un mission flash à l’Assemblée nationale

« J’ai découvert l’autre côté du soin, j’ai troqué la blouse pour le costume », Baptiste Thibault, interne, raconte son stage au ministère de la Santé
