Au lendemain de la négociation entre partenaires sociaux et gouvernement sur la réforme universelle du système de retraite, le Syndicat des médecins libéraux (SML) s’est fendu d’un communiqué pour affirmer ses revendications au sujet de la réforme universelle des retraites. Des clarifications semblent avoir été apportées « qui permettent désormais d’entrevoir avec davantage de netteté les conséquences de la mise en œuvre du futur régime universel pour les médecins libéraux », écrit le SML.
[Communiqué de presse] #ReformeRetraites
⏱️ Le #SML presse le #gouvernement de concrétiser ses promesse et de répondre à ses revendications.Lire le communiqué ➡️https://t.co/rZsneRA50c pic.twitter.com/UfNxG9vKkM
— SML (@LE_SML) January 8, 2020
Premier constat, effectif : les baisses de prélèvements vont entrainer de manière mécanique des baisses de pension, « plus fortes pour les médecins dont les revenus sont faibles ».
Pour un médecin percevant, en brut, l’équivalent d’un plafond annuel de la sécurité sociale (Pass), soit 41136 euros en 2020, l’impact sur le montant de la pension sera de -13,1%, contre -6% pour un médecin dont les revenus sont l’équivalent de 3 PASS, soit 123 408 euros. Dans les deux cas de figure, on note une baisse significative de la pension de retraite.
Régime complémentaire par capitalisation
Pour compenser ces baisses de pension, le SML plaide pour la mise en place d’un régime complémentaire obligatoire par capitalisation géré par la CARMF. « L’instauration de ce régime complémentaire obligatoire permettra d’éviter que les spécialités les moins rémunérées et les exercices partiels se retrouvent pénalisés par la réforme et, plus globalement de maintenir les équilibres actuels avec des pensions de retraite dignes », pense le SML.
Aussi, le SML souhaite obtenir des garanties quant à l’abondement de la surcomplémentaire ASV, qui devrait perdurer dans le nouveau système, tel que le prévoit le projet de loi qui devrait être rendu public en fin de semaine, et présenté devant le Conseil des ministres le 24 janvier prochain. Le SML souhaite aussi que la sanctuarisation des reserves financières de la Carmf soit inscrite dans le projet de loi. Pour les médecins retraités en activité, le SML demande aussi que les cotisations qu’ils versent soient génératrices de droit.