L’entretien à peine commencé, Marie Gilbert, donne le ton, de sa voix éraillée et enjouée : "Si je n’avais pas pu faire médecine, je ne sais pas ce que j’aurais fait de ma vie". L’ancienne "première de classe" apprend l’humilité dès sa première année de médecine "bien bien ratée", comme elle le souligne en riant. C’est sans doute ce qui explique son auto-dérision quand elle nous raconte ses premiers pas hésitants au bloc et les ponctions lombaires compliquées. Aujourd’hui, c’est aux internes et externes qu’elle côtoie qu’elle essaye d’apprendre à accepter "de ne pas savoir faire" parce qu’en médecine "on apprend tous les jours".
Il y a aussi chez Marie, une sensibilité féministe. Celle qui ne s’est jamais sentie à sa place dans les blocs de chirurgie, confrontée au sexisme
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