Où en est-on de la modernisation du statut de PH ? 

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Depuis fin janvier, les négociations sur le statut de PH ont repris de plus belle. Le syndicat SNPHARE, après Jeunes médecins, fait valoir ses revendications. 

Où en est-on de la modernisation du statut de PH ? 

Fin janvier ont débuté des négociations sur le statut de praticien hospitalier ? Si certains syndicats y sont allés dubitatifs, le SNPHARE salur pour sa part la reprise des négociations sur cette thématique, « interrompue à la fin du deuxième trimestre 2019 ». Dans un récent communiqué, le syndicat de PH résume les points actuellement en discussion dans le cadre de ces négociations : prime d’exercice territorial, valences, prime d’intéressement collectif, entretien individuel annuel. 

Sur le sujet de la prime d’exercice territorial (PET), les choses semblent bien avancées, puisque la DGOS lors d’une conférence de presse organisée au début du mois de janvier, avait affirmé que le décret pouvait être publié, dès que la négociation avec les organisations syndicales auraient abouti. À ce sujet, le SNPHARE, dans le cadre de cette PET, rappelle que l’exercice multi-sites n’est pas attractif pour les PH, mais salue la simplification de cette nouvelle prime qui n’est plus soumise à une notion de distance. Le syndicat est également heureux d’apprendre que les négociations sur les valences reprennent. Il souhaite que ces valences représentent 20% des obligations de service. Elles pourraient être cliniques, ou non cliniques au choix du praticien. En cas de valence non clinique, elle seraient définies avec le chef de pôle et pourraient recouvrir des activités d’enseignement, de recherche, des missions institutionnelles, la réalisation de projet de service… 

En revanche, le SNPHARE est fermement opposé à la prime d’intéressement collectif. Là aussi pour la DGOS, le décret définissant cette nouvelle prime est fin prêt. Mais pour le syndicat de PH, cette prime « renvoie à une conception technocrate de l’hôpital ». De la même manière, le SNPHARE s’inquiète de la mise en place des entretiens annuels individuels, « tant qu’ils ne sont pas replacés dans l’unique contexte du projet de service »

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