L’organe du futur tient sur une puce

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À Grenoble, au CEA-Leti, la greffe se prépare désormais sur puce, à l’échelle cellulaire et en temps réel. Des mini-organes pour prédire les rejets, cellule par cellule. Une prouesse technologique qui ouvre la voie à une médecine ultra-personnalisée.

L’organe du futur tient sur une puce

© DR.

Imaginez un tout petit organe composé de quelques cellules, juste assez pour faire de lui une réplique miniature d’un mini-poumon, ou d’un mini cerveau... Insérez-le sous perfusion dans des micro-tubulures (de 100 μm à quelques mm) au sein d’une carte microfluidique. 

Placez à proximité quelques cellules endothéliales : elles formeront rapidement un réseau vasculaire qui va pénétrer l’organoïde et lui faire acquérir une maturité fonctionnelle. « On a pu démontrer que la pertinence biologique de l’organoïde est améliorée par son insertion dans une carte microfluidique », explique Fabrice Navarro, chef du service microfluidique au CEA-Leti. 

« La révolution a commencé quand la biologie cellulaire a été capable de générer des organoïdes grâce à la maîtrise des cellules

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