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Imaginez un tout petit organe composé de quelques cellules, juste assez pour faire de lui une réplique miniature d’un mini-poumon, ou d’un mini cerveau... Insérez-le sous perfusion dans des micro-tubulures (de 100 μm à quelques mm) au sein d’une carte microfluidique.
Placez à proximité quelques cellules endothéliales : elles formeront rapidement un réseau vasculaire qui va pénétrer l’organoïde et lui faire acquérir une maturité fonctionnelle. « On a pu démontrer que la pertinence biologique de l’organoïde est améliorée par son insertion dans une carte microfluidique », explique Fabrice Navarro, chef du service microfluidique au CEA-Leti.
« La révolution a commencé quand la biologie cellulaire a été capable de générer des organoïdes grâce à la maîtrise des cellules
