Le classement des huit interrégions d’internat

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Pour la première fois cette année, la rédaction s’est penchée sur les choix des futurs internes par interrégion. De l’île-de-France, première, à Antilles-Guyane, huitième, des préférences se dessinent franchement.

Le classement des huit interrégions d’internat

Si l'on se concentre sur la dimension régionale du classement What's up Doc des CHU préférés des jeunes médecins, c'est l’Ile-de-France qui se démarque. En effet, si certains CHU de province devancent l’AP-HP au classement national, cette dernière montre son attractivité à l'échelon supérieur. Ses atouts principaux : la multiplicité inégalée des terrains de stage et des formations. Mais elle n’est pas la seule à attirer les futurs médecins.

Cap au Sud

Pas de doute, par contre : après l’Île-de-France, ce sont les interrégions Sud-Ouest et Sud qui ont la côte ! La première compte trois de ses quatre CHU dans la première moitié du classement, et la deuxième y place ses trois établissements (tout juste : Nice est 14e sur 28).

Cadre de vie et formation reconnue dans la majorité des CHU qui les composent, voilà probablement la formule qui fait le succès de ces deux interrégions. C’est en tout cas le point de vue de Maelys Venet, major de l’interrégion Sud-Ouest, qui dit avoir quitté Grenoble pour Bordeaux « pour la réputation, méritée, de la formation en cardio, ainsi que pour la ville et sa qualité de vie ».

Un trio de fin de classement

Antilles-Guyane, en tant que subdivision, a gagné en attractivité (voir ici). Pas assez pour ne pas être la dernière interrrégion choisie.

Néanmoins, elle n’est pas seule en queue de classement, comme le soulignent les médianes des rangs de classement des étudiants l’ayant choisie : elle est au coude à coude avec les régions du Nord.

Le désamour du Nord

Les deux interrégions Nord-Ouest et Nord-Est sont quant à elles délaissées par les internes. Trois des quatre CHU du Nord-Ouest, et quatre des cinq CHU du Nord-Est figurant dans la deuxième moitié du classement des CHU. Seuls les CHU de Lille (10e) et de Strasbourg (11e) sortent la tête de l’eau.

La grisaille serait-elle la seule raison de ce défaut d’attractivité ? Peut-être… En tout cas, la qualité de vie ne semble pas la première raison : certaines villes des CHU concernées figurent en effet en bonne place dans le Palmarès 2017 des villes où il fait bon vivre de l’Express : Caen (11e), Dijon (18e), Nancy (20e) ou encore Rouen (24e). Certaines figurent également dans le classement des villes où il fait bon travailler : Lille (7e), Dijon (9e), Strasbourg (11e), Caen (13e), Nancy (22e), Rouen (23e). Pas si mal donc !

Ces résultats interrogent surtout l’attractivité de la formation proposée aux internes dans ces CHU, et au-delà de la qualité de celle-ci, de la communication dont elle bénéficie auprès des étudiants prêts à choisir leurs affectations !


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