Ce 1er novembre, qui marquera l'entrée en vigueur d'une revalorisation des tarifs de consultation, "je souhaiterais qu'on le traverse lancés (..) dans une dynamique de négociations" vers une nouvelle tarification, a souligné Aurélien Rousseau.
Il ne devrait y avoir "aucune ambiguïté" sur le fait que la consultation du généraliste à 26,50 €, (qui rentrera en vigueur le 1er novembre) "n'est qu'un passage, pas un point d'arrivée", a-t-il ajouté.
Il s'exprimait à l'ouverture d'une "journée d'échanges" organisée à Paris par les Libéraux de Santé (LDS), une intersyndicale réunissant plusieurs organisations de professionnels de santé libéraux.
La Sécurité sociale et les syndicats de médecins libéraux ont échoué l'hiver dernier à se mettre d'accord sur un nouvel accord conventionnel pour cinq ans.
Les discussions sont les plus compliquées dans l’histoire des conventions
Un règlement arbitral, rédigé par un haut-fonctionnaire, l'a remplacé, fixant par exemple le tarif de la consultation à 26,50 € pour les généralistes, alors que ceux-ci réclamaient au minimum 30 €.
Les discussions actuelles figurent parmi les "plus compliquées dans l'histoire des conventions" entre les médecins et la Sécu, du fait des contraintes qui pèsent sur le système de santé, a observé Aurélien Rousseau.
Seul le "système conventionnel", qui suppose une discussion avec les représentants des médecins, est susceptible de résoudre les difficultés comme les pénuries de soignants ou le vieillissement de la population, a-t-il fait valoir.
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Si la négociation échoue, le risque est que les règles soient imposées par le seul Parlement, "sans doute avec moins d'agilité, de proximité avec ce qu'est la réalité de vos professions", a-t-il averti. Dans ce cas, "on se plantera collectivement", a-t-il dit.
Avec AFP