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Une semaine pour convaincre. Seize ans après la création de la Semaine Européenne de la vaccination (SEV) par l’OMS, le Ministère de la Santé lance l’édition 2021 qui se déroule du 17 au 21 mai. L’objectif revendiqué ? Covid ou pas Covid, rappeler l’importance de vacciner ou de se faire vacciner. « La crise sanitaire exceptionnelle liée à l’épidémie de COVID-19, ne doit pas faire oublier l’importance des autres vaccinations pour préserver la santé de tous », indique l’équipe d’Olivier Véran et de Santé Publique France dans un communiqué de presse.
Organisé dans près de 200 pays, cette opération de communication en direction de la population générale et des professionnels de santé est coordonnée en France par le Ministère de la Santé, Santé Publique France et les Agences régionales de santé. « La Semaine européenne de la vaccination est l’occasion de rappeler à tous que la vaccination est le moyen de prévention le plus efficace et le plus sûr contre de nombreuses maladies infectieuses potentiellement graves telles que les méningites à méningocoque, la rougeole, la coqueluche et le tétanos », poursuivent les institutions.
Un discours de plus en plus audible dans un Hexagone ravagé pas la pandémie. En 2020, ce n’est pas moins de 80 % de la population qui se déclaraient favorable à la vaccination en général - soit 6 points de plus qu’en 2019. « Les avis « très favorables » sont partagés par plus d’un tiers des répondants, ce qui n’avait jamais été observé depuis le début des années 2000 », souligne également Santé Publique France. Une adhésion massive peut-être motivée par la mobilisation croissante des professionnels de santé. « Toutes professions libérales confondues, les inscriptions aux actions de promotion de la vaccination ont augmenté de 54,8% au premier trimestre 2021 par rapport à la même période en 2020 », indique Santé Publique France.
Population générale, professionnels de santé… Cette importante mobilisation ne peut que nous rappeler le contexte épidémique dans lequel se déroule cette semaine européenne de la vaccination. Outre adhérer pourtant, il faut encore que les Français lèvent la manche. Encore aujourd’hui, la couverture vaccinale française est, en général, bien loin d’être optimale. Et alors que la vaccination contre la Covid-19 bat son plein, cette situation tendrait à s’aggraver.
