HAS : Dominique Le Guludec devient présidente

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Une PU-PH succède à Agnès Buzyn

HAS : Dominique Le Guludec devient présidente

Le décret de nomination est paru ce matin au Journal Officiel (JO) : Dominique Le Guludec est nommée présidente de la Haute Autorité de Santé (HAS) en remplacement d’Agnès Buzyn. Le président de la République a choisi une PU-PH, ce que regrettent les libéraux.

En 2013, elle est nommée présidente du Conseil d’administration de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Quatre ans plus tard, le Pr Dominique Le Guludec prend la tête de la Haute Autorité de Santé (HAS), par décret du président de la République en date du 4 décembre 2017. Elle est nommée pour la durée du mandat de sa prédécesseure, soit jusqu’au 6 mars 2023.

Elle a passé sans faire de vagues ses auditions devant les commissions des Affaires sociales des deux chambres du Parlement, qui devaient conformément à l’article 13 de la Constitution se prononcer favorablement à hauteur des trois cinquièmes des parlementaires votants. C’est chose faite le jeudi 16 novembre, avec les avis favorables de l’Assemblée nationale (18 votes pour, 1 abstention) et du Sénat (26 votes pour, 1 blanc).

Pour la CSMF, le gouvernement exclut la médecine de ville

Cette Professeure d’Université - Praticienne Hospitalière (PU-PH) est spécialiste de biophysique et de médecine nucléaire. Selon le communiqué de la HAS, Dominique Le Guludec exerce sa spé’ depuis 1993 à l’Hôpital Bichat à Paris, en tant que chef de service. « Elle est également responsable d’une équipe de recherche ‘Cardio-Vascular Imaging’ au sein de l’Unité Inserm U1148,  membre du Conseil de l’EANM (association européenne de Médecine Nucléaire) et membre du Conseil National des Universités », relatait en 2013 l’IRSN sur son site internet. « Elle a participé au déploiement en France d’une nouvelle modalité d’imagerie médicale : la tomographie par émission de positons (TEP) », expose la HAS.

Une hospitalière à la tête de la HAS, une fois encore ? À l’annonce du choix du président de la République mi-octobre, les libéraux de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF) n’ont pas manqué de réagir. La CSMF évoquait dans un communiqué un « amer constat » et déplorait « une nouvelle fois que le gouvernement exclut la médecine de ville de cette Haute Autorité à l’occasion de la désignation de sa présidence ». Le syndicat dénonçait « cette mise à l’écart de la médecine libérale, néfaste pour tous ». Bon courage Mme Le Guludec !

Source:

Thomas Moysan

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