Harcèlement sexuel : un mandarin prédateur ou victime de racisme ?

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Le 14 juin prochain, le professeur d’urologie et ancien élu municipal Abdel-Rahmene Azzouzi passera devant le tribunal correctionnel pour des accusations de harcèlement sexuel. Abdel-Rahmene Azzouzi se défend pour sa part de tout fait déplacé ou allusion sexuelle. 

Harcèlement sexuel : un mandarin prédateur ou victime de racisme ?

Au moment où le harcèlement sexuel à l'hôpital fait l'objet d'articles de presse et de livres, une affaire judiciaire va secouer le landernau hospitalier. Selon le quotidien Le Monde, le professeur d’urologie et ancien élu municipal Abdel-Rahmene Azzouzi vient de recevoir une convocation à comparaitre devant le tribunal correctionnel d’Angers le 14 juin prochain. 

De réputation internationale, Abdel-Rahmene Azzouzi est donc poursuivi pour harcèlement sexuel, «  avec des circonstance aggravante » : il aurait abusé de son autorité de médecin et de chef de service, pour harceler sa jeune secrétaire, à qui il adressait des dizaines de SMS, entre autres. Le professeur avait été placé en garde à vue, le 4 juillet 2018, avait reconnu l’envoi de SMS et de cadeaux, mais n’avait, selon ses dires, « jamais eu de geste déplacé ni fait d’allusion sexuelle ». Il avait dénoncé une cabale, et un climat raciste latent au sein du CHU. Il avait aussi invoqué un traitement qu’il prenait à l’époque, qui aurait alteré son jugement. Pour son avocat, maitre Samim Bolaky, « ce dossier ne méritait pas d’aller en correctionnelle. Certains éléments de cette convocation sont scandaleux ». Le professeur Azzouzi est toujours suspendu de sa chefferie de service par le Chu d’Angers. 

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