Face au dilemme anticoagulant + antiplaquettaire : la solution monothérapeutique est préférable chez les coronariens avec fibrillation auriculaire d’après une étude

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Anticoagulant avec ou sans antiplaquettaire ? Lorsqu’il s’agit de traiter un patient atteint de fibrillation auriculaire présentant une affection coronaire stabilisée, la monothérapie par anticoagulant orale est favorisée. Néanmoins chez les patients souffrant de fibrillation atriale, les recommandations préconisent une double thérapie antithrombotique (anticoagulant oral et antiplaquettaire) pendant 6 à 12 mois après une intervention coronaire percutanée ou un syndrome coronarien aigu. Au-delà de cette période, les recommandations conseillent unanimement de poursuivre une monothérapie par anticoagulant oral. Une étude multicentrique sud-coréenne, publiée dans le New England Journal of Medicine en septembre 2024, suggère et confirme les bénéfices plus importants en faveur d’une monothérapie anticoagulante sans antiplaquettaire.

Face au dilemme anticoagulant + antiplaquettaire : la solution monothérapeutique est préférable chez les coronariens avec fibrillation auriculaire  d’après une étude

© Midjourney x What's up Doc

Chez ces patients, la question de la thérapie optimale suscite un débat de longue date, comme le souligne le Docteur Gregory Lip, hospitalier et universitaire en cardiologie à Liverpool, dans son éditorial accompagnant la publication de l’article. Historiquement, par crainte d’événements coronariens, certains cliniciens ont privilégié l’association d’un antiplaquettaire avec un anticoagulant, même si cette stratégie accroît le risque hémorragique.

Une étude attendue

L’essai AFIRE (publié en 2019) s’intéressait aux patients atteints de fibrillation auriculaire et de coronaropathie stable traités par rivaroxaban seul ou en association avec un antiplaquettaire. Néanmoins l’essai a dû cesser plus tôt que prévu lorsqu’une surmortalité a été constatée dans le groupe sous dou

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