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Ils sont déjà plus de 100 000 à avoir signé la pétition du collectif Inter-Urgences. Plus de 100 000 à soutenir la grève des urgences qui a débuté le 18 mars dernier, tandis que 217 SAU avaient rejoint le mouvement le 12 août dernier.
Je #SoutienALaGreveDesUrgences faites comme moi, signez la pétition pour dire #StopAuxHospitalisationsBrancards Nous sommes toutes et tous de futurs patients, nous voulons des conditions dignes d'accueil : https://t.co/aLFTZSyVkv @InterUrg
— Le Crabe Du 72 (@lecrabedu72) August 25, 2019
« Ce mouvement tire la sonnette d'alarme sur nos conditions de travail, le manque de reconnaissance de cette spécificité de la part des organes décisionnaires et la destruction, à petit feu, de notre service de santé public », explique le collectif Inter-Urgences.
Et de rappeler qu’il porte au niveau des directions d’hôpitaux, du législateur et des tutelles « la nécessité de valoriser l’exercice paramédical dans les services d’Urgences, à travers une réflexion sur les salaires et des effectifs ajustés aux recommandations des sociétés savantes. » Plus largement, il souhaite « alerter les citoyens et la sphère politique sur le danger que représente la diminution progressive des lits d’aval. »
C’est la raison pour laquelle le collectif Inter-Urgences a besoin de soutien, et donc de signataires, « pour lutter contre le désengagement des institutions publiques et faire en sorte que tous bénéficient d’une prise en charge de qualité ! »
Plus de 130 000 signatures
Une prise en charge de qualité qui est également demandée par le collectif « Nos Vies d’Abord » (lire notre article ici) qui regroupe des personnalités du monde de la santé : Sabrina Ali Benali, Christophe Prudhomme, Gérald Kierzeck … Lancée il y a deux mois, la pétition intitulée « Soins, dignité : Nos Vies d'abord ! » a déjà récolté plus de 130 000 signatures. Elle exige « des soins assurant la sécurité et la dignité de tous ». Pour que les vies et la sécurité des patients ne soit plus « prises en otage par les contraintes budgétaires ».
Et la pétition, de conclure : « Il est temps de s’opposer aux choix budgétaires technocratiques, de décider de notre avenir et des investissements pertinents à faire pour mieux soigner, et de construire une véritable démocratie sanitaire. Nous, professionnels de santé de tous les secteurs, avons besoin de vous et appelons ce jour à la mobilisation citoyenne massive, car la dégradation de notre système de soin nous met toutes et tous en danger, professionnels comme patients ».
Si vous soutenez les combats de ces deux collectifs, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Retrouvez ici la pétition du collectif Inter-Urgences
Retrouvez ici la pétition du collectif « Nos Vies d’Abord »