Après les médecins libéraux, ce sont maintenant les Ibode qui réclament des masques !!

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Le collectif Inter-Bloc, soutenu par le cabinet d'avocats Di Vizio, a mis en demeure une dizaine d'établissements de santé, pour obtenir des masques FFP2. 

Après les médecins libéraux, ce sont maintenant les Ibode qui réclament des masques !!

On pensait que la problématique ô combien scandaleuse de la pénurie de masques pour professionnels de santé était maintenant de l’histoire ancienne. Et bien non ! Après les médecins libéraux, ce sont maintenant les infirmiers de bloc opératoire (représentés par le Collectif Inter bloc) qui ont adressé une mise en demeure* à une dizaine de grand hôpitaux français (AP-HP, AP-HM, CHU de Lille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Grand-Ouest et Tours) pour obtenir… des masques FFP2. Car ces grands établissements leur refusent des masques FFP2, arguant, selon les recommandations de la société française d’hygiène hospitalière, que seuls les médecins anesthésistes réanimateurs, doivent être pourvus de ce type de masques.
Plus précisément, la SF2H précise que les « masques filtrant de protection de type FFP2 sont réservés exclusivement aux personnels soignants qui réalisent des gestes médicaux invasifs ou des manœuvres au niveau de la sphère respiratoire ». Les Ibode semblent donc exclus. D’où cette mise en demeure, orchestrée par le cabinet d’avocat Di Vizio, avocat du collectif de médecins C19. « Avec la reprise nécessaire et imminente des interventions au bloc opératoire, la pénurie des masques choque et expose une fois de plus les professionnels de santé parmi lesquels les IBODE. Ainsi, nous appelons les hôpitaux à équiper les infirmiers de bloc opératoire en masques FFP2, et selon les obligations dont ils sont débiteurs selon les dispositions du Code du travail », rappelle le cabinet Di Vizio dans un communiqué de presse. Et de prévenir : « Si les directions ne fournissent pas les moyens de protection adéquats au personnel de bloc opératoire sous huitaine, les iBODE membres du collectif Inter-Blocs feront valoir leur droit de retrait et l'activité chirurgicale du pays sera bloquée, tandis qu'ils déposeront plainte contre chaque direction hospitalière ». À bon entendeur… 

* La mise en demeure est fondée sur le Code du travail, et notamment les articles 4111-1, L 4121-1, L4121-2, R4311-8, R4321-4 ainsi que l'article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986.

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