85 % des autodiagnostics se tirent régulièrement une balle dans le pied !

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85 % des autodiagnostics sont peu souvent, voire rarement justes, selon une étude récente réalisée sur un échantillon de 300 professionnels de santé.

85 % des autodiagnostics se tirent régulièrement une balle dans le pied !

Près de 82,84% des soignants déclarent recevoir souvent, voire fréquemment des patients qui se sont auto-diagnostiqués et/ou s’auto-médicamentent juste avant leur consultation, selon une étude récente de la startup lyonnaise 360 medics * réalisée sur un échantillon de 300 professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers…) français.


 
Autre résultat de l’étude : les autodiagnostics se révèlent peu souvent, voire rarement juste dans 85,14% des cas. En effet, alors que 46,53% des soignants indiquent que les diagnostics de leurs patients sont peu souvent valides, 38,61% d’entre eux indiquent, après consultation, qu’ils le sont rarement. Dans 6,60% des cas, le diagnostic n’est quant à lui jamais bon. Les autodiagnostics sont « souvent », voire « fréquemment » bons, respectivement dans 6,27 % et 1 ,98 % des cas.
 

 
Pour le co-fondateur et CEO de 360 medics, Grégoire Pigné, cela montre l’expertise incontournable des professionnels de la santé : « Malgré la multiplication des sources d’informations médicales sur internet, ces dernières ne peuvent se substituer à l’expertise des soignants. Le savoir-faire de ces derniers demeure indispensable, voire incontournable; à fortiori vu le nombre de sites qui induisent les patients en erreur. »
 
* startup lyonnaise ayant développé une application et une interface web qui réunissent toutes les ressources et tous les outils utiles à la pratique quotidienne des soignants pour les accompagner dans leur quête d’excellence des soins.
 

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