Vol d’un flacon Pfizer à Compiègne : Médecin, collectionneur et voleur !

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Presse auscultée. Lors de sa vaccination, un médecin d’une clinique de Compiègne n’a pas hésité à voler un flacon de vaccins. Après avoir avoué, le professionnel de santé a ramené son butin brisé… et surtout vidé. Un événement détonnant relaté par Le Parisien.

Vol d’un flacon Pfizer à Compiègne : Médecin, collectionneur et voleur !

Médecin la semaine… et voleur du dimanche ! La première semaine de la vaccination, un professionnel de santé de la clinique Saint-Côme à Compiègne a subtilisé discrètement un flacon plein du vaccin Pfizer/BioNtech pour sa « collection » personnelle.
 
Les faits se sont produits durant sa vaccination. Le bras tendu, l’homme dont l’identité n’a pas été révélée a multiplié les questions à l’intention des opérateurs. « Il n’arrêtait pas de poser des questions très précises sur le mode d’administration », se souvient un des soignants interrogés par Le Parisien. Problème : après son départ, une des précieuses fioles manque à l’appel.
 
« Il avait posé tellement de questions qu’une personne a fini par le rappeler », poursuit un autre membre de communauté médicale. Le fin mot de cette histoire n’a pas tardé puisque le médecin a rapidement avoué. « Il aurait expliqué être collectionneur de flacons vides, mais celui-là était bien plein », se souvient un médecin de la clinique.  
 
Ni une, ni deux, il a été demandé au chapardeur de ramener son butin. L’homme ne s’exécutera que le lendemain. « Lorsqu’il a été rendu, il était cassé », souffle un infirmier, passablement agacé. Un coup de maître quand on connaît la solidité du récipient… « On suppose qu’il a utilisé les doses et que c’est la seule façon qu’il a trouvée pour tenter de le dissimuler », poursuit le professionnel de santé.
 
Un événement indésirable qui a fortement indigné la communauté médicale de la clinique. « Ce jour-là, ce sont cinq personnes fragiles, des aînés, qui n'ont pas pu recevoir leur première dose », rappelle un de ses membres qui s’étonne qu’aucune sanction n’ait encore été décidée. « C'était plus une erreur qu'autre chose. […] On a rencontré le praticien et on lui a dit de faire attention », argue, de son côté le directeur de la polyclinique Saint-Côme, Vincent Vessel.
 
Un avis que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins pourrait ne pas partager. « L'ordre fera son travail, pour ne pas dire qu'il le fait déjà », a soutenu auprès du quotidien Philippe Véron, président de l'organisme, qui a alors évoqué une « affaire sensible ». Pour en savoir plus, c’est par ici.
 

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