Un premier cas de Covid19 le 16 novembre à l’hôpital Albert Schweitzer à Colmar !

Article Article

Après l'hôpital Avicenne, c'est maintenant l'hôpital Schweitzer à Colmar qui annonce avoir détecté un cas de Covid19 bien avant février, en novembre dernier. 

Un premier cas de Covid19 le 16 novembre à l’hôpital Albert Schweitzer à Colmar !

Après que le professeur Yves Cohen dit avoir mis la main sur un premier cas de Covid19 en décembre à l’hôpital Avicenne (93), tout le monde farfouille dans ses scanners et dossiers médicaux pour voir si par hasard, un patient n’aurait pas été infecté par le Covid19 et non détecté avant le mois de février 2020, date officielle des premiers cas de Covid19 en France. 

Ainsi, l’hôpital Albert Schweitzer (Colmar) dans un communiqué que WUD a reçu ce matin, affirme avoir détecté un premier cas le 16 novembre. « Au service d’imagerie médicale de l’Hôpital Albert Schweitzer de Colmar, le Docteur Michel Schmitt, médecin chef du département d’imagerie médicale, analyse actuellement l’ensemble des clichés de scanner réalisés dans l’établissement depuis le début du mois de novembre », débute le communiqué. 

 

Son étude rétrospective porte sur 2456 scanners thoraciques réalisés entre le 1er novembre et le 30 avril. « Les dossiers retenus « compatibles COVID » ou « typiques COVID » ont été revus en deuxième puis en troisième lecture par deux autres radiologues expérimentés », poursuit le communiqué.  Le premier cas noté daterait ainsi du 16 novembre, et le professeur Schmitt note alors une progression très lente de l’incidence de la pathologie jusque fin février, puis une augmentation rapide de l’incidence avec un pic le 31 mars 2020. Pour mieux exploiter ces données, une collaboration a été lancée avec le CNRS. « Pour le docteur Schmitt, quelques cas étaient donc déjà en circulation dans la région au début du mois de novembre. Le virus s’est alors dispersé de manière très sporadique. La contagion s’est accélérée au moment des événements de fin d’année : marchés de Noël, fêtes de famille, jusqu’à ce que l’épidémie explose après un rassemblement religieux à Mulhouse, la dernière semaine de février », analyse l’hôpital Scheitzer. Et d’ajouter : « l’établissement envisage de nombreuses pistes pour poursuivre cette étude. Elle pourra d’une part être approfondie grâce à des données biologiques ou encore des rapports d’hospitalisation, et d’autre part être étendue à d’autres centres d’imagerie. »

 

Les gros dossiers

+ De gros dossiers