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Malgré plusieurs séances de négociation engagées avec les pouvoirs publics, les organisations syndicales des personnels médicaux hospitaliers ne sont pas satisfaits des propositions de la tutelle. Le syndicat Jeunes Médecins se montre ferme et ne compte pas se laisser abattre. Il espère de ce remaniement ministériel des réponses favorables notamment concernant la revitalisation des carrières, et ce dès le début, sans quoi aucun accord ne sera signé. Des revendications qui concernent donc le Pilier 1 et l’attractivité des carrières hospitalières.
Revendications salariales
Parmi les points sur lesquels Jeunes Médecins ne démord pas, la suppression des 4 premiers échelons avec un début de carrière équivalent au 5ème échelon actuel soit 4 607,41 euros brut mensuel. Autre point sur lequel le syndicat ne pliera pas, c’est le montant de l’indemnité d’engagement de service public, demandé à 1200 euros brut mensuel. Sur le plan financier toujours, on retrouve le souhait d’une revalorisation des gardes, pour tous les praticiens, qu’ils soient contractuels ou titulaires, à 466.43 euros net, soit au même niveau que les gardes des hospitalo-universitaires. Jeunes médecins défend aussi la création d’un forfait à 50 euros net par astreinte.
Le syndicat demande également l’égalité salariale pour les praticiens à diplôme étranger hors Union européenne (PADHUE) qui exercent au même titre que les diplômés français et issus de l’Union Européenne. Pour les hospitalo-universitaires, le syndicat Jeunes médecins demande l'harmonisation de leur protection sociale sur celle des PH. Il réclame aussi la suppression du statut de praticien attaché et la titularisation de tous ceux qui exercent actuellement sous ce rang, s'ils le souhaitent.
Des mesures encore floues
La mesure 3, qui concerne la création d’un statut unique de contractuel n’est, pour l’instant, pas claire. Dans ce contexte, Jeunes Médecins souhaite être informé sur « les contours de ce nouveau statut avec une étude d’impact permettant d’en établir les répercussions sur les établissements de santé ». Le syndicat se pose également des interrogations sur les modalités d’accès au statut de praticien hospitalier titulaire, et souhaiterait avoir des réponses claires.