Retraites : syndicats médicaux VS infirmiers, let’s get ready to rumble !

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La Fédération française des praticiens de santé critique l’implication des syndicats de professionnels de santé à la manifestation du 16 septembre pour les retraites. La Fédération nationale des infirmiers de Dordogne (FNI 24) attaque de front l’UFML-S, qui se défend. On règle ça sur un octogone ?

Retraites : syndicats médicaux VS infirmiers, let’s get ready to rumble !

Y aurait-il un petit passif entre l’UFML et la FNI de Dordogne ? L’attaque contre le syndicat de médecins de la part de la division locale de la fédération d’infirmiers libéraux n’est en tout cas pas passée inaperçue auprès de Jérôme Marty, président de l’UFML-S. La Fédération française des praticiens de santé (FFPS), qui regroupe des syndicats et fédérations de paramédicaux libéraux (dont la FNI), ne participera pas à la mobilisation du 16 septembre, et dénonce ceux qui souhaitent s’y rendre.
 
La FNI 24 en a rajouté une couche dans un post Facebook daté du 22 août, critiquant notamment une manifestation qui « s’est vue gonflée par un syndicat médical non représentatif (UFML) », qui ferait partie de « syndicats en manque ou en attente de reconnaissance ». Touché, dans les cordes, mais pas K.O.

« Conneries »

En découvrant ce post, le sang chaud de Jérôme Marty n’a fait qu’un tour et il a répondu dans une vidéo-selfie tournée à l’aéroport de Blagnac (Toulouse), en route pour une réunion pluriprofessionnelle sur le mouvement du 16 septembre. Le MG haut-garonnais ne se laissera pas faire face à un Périgordin.
 
Il critique la FFPS, et donc la FNI, qui « boycotte » la mobilisation, car elle craint une dilution des revendications. « Conneries ». Le mot est lâché par le président de l’UFML-S, qui rappelle les sollicitations multiples, directes et par téléphone pour que le président de la FNI se joigne aux discussions. Des sollicitations qui n’auraient pas reçu de réponse.

Viril mais correct ?

« Il parle facilement des autres, il parle facilement pour les autres », dénonce Jérôme Marty qui reproche à la fédération de ne pas s’insurger face au manque de négociations entamées par un gouvernement qui se contente d’expliquer sa réforme. « Ça semble convenir à la FNI, ils sont pour l’instant plus que suiveurs […]. Ils n’ont que des intérêts boutiquiers, c’est assez dommageable mais pathognomonique de la crise dans laquelle se trouve l’ensemble de nos professions », ajoute le MG.
 
Il conclut en dénonçant des syndicats aujourd’hui « passifs, et qui seront demain moribonds ». Allez, bonne journée la FNI, Jérôme Marty vous passe le bonjour. Laissons l’octogone pour Kaaris et Booba, réglons cela sur un terrain de rugby, ça paraît plus approprié.
 
 
 

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