No Plastic Challenge : Un défi relevé par le service de chirurgie viscérale du CHU de Strasbourg

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Un hashtag, un défi et une ambition verte. Depuis le 25 mai dernier, le service de chirurgie viscérale et digestive du Nouvel hôpital civil du CHU de Strasbourg participe au #NoPlasticChallenge.

No Plastic Challenge : Un défi relevé par le service de chirurgie viscérale du CHU de Strasbourg

No Plastic in My Surgical Department. Du 25 au mai au 15 juin, c’est la devise de l’ensemble des membres du service de chirurgie viscérale et digestive du Nouvel hôpital civil du CHU de Strasbourg. « Que ce soit chez eux ou à l’hôpital, je leur ai demandé de faire des gestes de réduction de consommation du plastique », explique Patrick Pessaux, responsable à l’origine de cette initiative.

C’est la deuxième année consécutive que celui qui porte également le calot de Président de l’Association française de chirurgie embarque son équipe dans ce challenge lancé par l’association No Plastic in My Sea. Concrètement, il s’agit d’encourager les membres de son service à réaliser une ribambelle de petits éco-gestes au quotidien. Cela, à la maison ou à l’hôpital hors activité de soins. « Par exemple, il peut s’agir de prendre une gourde à la place d’une bouteille d’eau, de préférer le savon solide au liquide ou encore de prendre un sac en toile pour aller faire ses courses », détaille Patrick Pessaux, qui souligne que des tasses siglées #GreenTeam ont été distribuées pour l’occasion. « C’est plutôt ludique. Les personnels font des photos, les publient sur les réseaux sociaux et les partagent entre collègues », ajoute-il.

Un défi volontairement non-contraignant pensé pour sensibiliser les équipes à la l’approche éco-responsable globale initiée par le service « L’objectif est double : favoriser l’adhérence et accompagner notre démarche », explique Patrick Pessaux. Il y a trois, son service a en effet écopé de la casquette de projet pilote vert. « Sous l’impulsion d’une de nos collègues anesthésiste, on a mis en place un nouveau protocole qui préconise l’arrêt de l’utilisation de certains gaz anesthésiant qui sont à effet de serre », détaille-t-il. Un nouveau mode de fonctionnement qui s’accompagne également du recyclage de métaux utilisés pendant les interventions. « Fils de bistouri, laryngoscopes… On trie, on recycle, on revend », détaille Patrick Pessaux, qui indique que ces initiatives commencent d’ailleurs à être étendues au reste de l’établissement.

Une ambition verte qu’il espère désormais voir élargir au plastique utilisé pendant les opérations chirurgicales. « Les paquets de perfusion, les pansements, les tablettes… Tout ça, c’est du plastique à usage unique. Je pense qu’il faut changer nos pratiques. Et avec ce challenge, on touche cela du doigt », explique celui qui rappelle, pour autant, que cette nouvelle dynamique devra répondre de « choix institutionnels ».

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