A Medicina, les médecins ont la banane !

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Conditions de travail optimales, exercice pluridisciplinaire, ambiance au top… A Lyon, les médecins libéraux fraîchement installés au sein de l’établissement de santé Medicina témoignent avec enthousiasme.

A Medicina, les médecins ont la banane !

Heureux ! C’est ce qu’affirment être les médecins qui font leurs débuts à Medicina. L’entreprise de santé pluridisciplinaire lyonnaise a ouvert ses portes début septembre à Lyon Rockefeller. Alors que les recrutements vont bon train pour remplir les derniers postes vacants, toutes disciplines médicales et paramédicales confondues, les praticiens interrogés ne tarissent pas d’éloge.
 

Des conditions de travail « exceptionnelles »

Locaux flambant neufs, secrétariats sur-mesure, services informatiques, espaces détente, resto de qualité, parking… « Je redécouvre les vraies conditions de travail ! Sur une échelle de 1 à 10, on est clairement au maximum, tant du point de vue humain que matériel. Du coup, on peut vraiment se concentrer sur les soins, l’administratif n’est pas une charge - ce qui est vraiment appréciable quand on est libéral. C’est que du bonheur », se réjouit le Dr Philippe Petiot, 55 ans, ancien chef de service au CHU de Lyon où il a exercé pendant 17 ans.

 
Un avis partagé par le Dr Kamal Salem, 29 ans, médecin généraliste d’origine belge qui a posé ses valises à Lyon à la rentrée, et dont l’agenda affiche déjà complet. « Il y a une volonté authentique d’assurer le bien-être des professionnels de santé qui exercent ici. Le cadre de travail est particulièrement agréable et nous formons progressivement une grande équipe très motivée ; chacun reste indépendant mais une vraie cohésion s’est installée ». On décrit ici une ambiance « dynamique », « bienveillante », « conviviale », « excellente ».
 

Créer la prise en charge pluridisciplinaire de demain

C’est souvent l’aspect interprofessionnel de Medicina qui a attisé la curiosité et l’envie de s’installer au sein de la structure. Beaucoup de médecins souhaitaient exercer en libéral, sans pour autant s’isoler.
 
« On est en train de fabriquer nous-même les protocoles d’une prise en charge pluridisciplinaire, c’est très enthousiasmant ! Par exemple, une infirmière d’ici m’a adressé une patiente diabétique ; je l’ai orientée vers la diététicienne, l’endocrinologue, l’angiologue puis le neurologue pour un électromyogramme. La coordination est beaucoup plus efficiente qu’en ville, il n’y a pas de perte d’informations. On est aussi en train de créer un partenariat avec des pharmaciens pour faire des révisions d’ordonnances et éviter la iatrogénie chez les patients âgés », explique le Dr Julien Anriot, 29 ans, qui a fait ses études de médecine générale à Lyon et affichait complet dès son premier jour à Medicina.
 
Autre atout : le centre de bien-être Balicina accolé au bâtiment, qui offre un service de spa mais aussi de balnéothérapie dans le cadre d’une prise en charge médicale. « Nous sommes encore en train de créer des passerelles, mais j’y ai déjà adressé des patients atteints de déficit moteur des membres inférieurs douloureux, pour une rééducation en piscine. C’est un outil qui servira à notre spécialité, en collaboration avec les kinésithérapeutes, c’est certain ! », ajoute le neurologue Hélène Gervais-Bernard, 45 ans, qui a exercé au CHU de Lyon et a été séduite par la pluridisciplinarité du projet Medicina.
 

Liberté d’exercice

Enfin, chacun insiste sur la liberté associée à leur pratique et leur statut. "On est libres et indépendants, il n'y a aucune intervention ni pression sur son exercice", précise le Dr Salem. Même son de cloche chez les autres praticiens. « Nous avons une vraie activité libérale, aucun compte à rendre à la direction. Il n’y a pas de lien entre l’entreprise de santé et notre pratique. On a juste un loyer à payer. On est dans un cadre proche de ce qu’on pourrait trouver dans un petit hôpital ou une grande maison de santé. Je compte bien rester ici les 20 prochaines années ! », sourit le Dr Gervais.

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