Au sein de la profession médicale, il existe une forme de rite initiatique qui opère une transformation quasi magique : on y entre carabin, on en ressort interne. Longtemps, ce cérémonial s’est appelé « concours de l’internat », puis il a pris en 2004 le nom assez peu poétique d’« Épreuves classantes nationales » (ECN), nom auquel est venu en 2016 s’accoler un petit « i » pour signifier son informatisation. Ce moment crucial de la vie d’un médecin s’apprête à subir une nouvelle mutation : dès la rentrée 2023, il ne faudra en effet plus dire « ECNi », mais « EDN », pour « Épreuves dématérialisées nationales ». Reste à connaître les raisons d’un tel changement, et à en évaluer les conséquences pour les étudiants.
« C’est une réforme que nous avons souhaitée, car le modèle actu
A voir aussi
Mémoires d'interne : « Exercer en prison, j’étais fait pour ça mais je ne le savais pas »
L'Hippocup : 30 ans de navigation et de festivités en chiffres et en images
La Consult’ de Guillaume Bailly : "un interne qui est heureux, qui va bien, c’est un médecin qui soigne bien"