
Comme un pied de nez aux concertations "Ségur de la santé", auxquelles n'ont pas été conviés le Collectif Inter-urgences, le ministère de la santé, avenue Duquesne, a été repeint au couleur de l'hémoglobine ce matin par un commando composé de membre de l'Inter Urgences et de l'association Attac. Dans un communiqué commun, les deux associations justifient leur action : « Il aura fallu une pandémie, une crise sanitaire mondiale, pour que le Gouvernement et les institutions, se penchent sur l’hôpital public et le système de santé. Il aura fallu une désorganisation complète des services, des adaptations à tout niveau du soin et de la gestion, des modifications de l’activité des structures, des équipes désemparées et exposées sans matériel de protection suffisant et adéquat, pour que la souffrance des personnels soit entendue et de nouvelles promesses soient formulées par l’exécutif. Cependant, cela n’a débouché que sur l’organisation d’un Ségur dont le calendrier, la méthodologie et l’absence de données chiffrées, contredisent l’ambition avancée. »
Comme on peut le constater sur les clichés pris par les militant, l'entrée avenue Duquesne du ministère de la santé était méconnaissable :
Dans une vidéo postée sur leur compte Facebook, les militants des deux associations expliquent aussi remettre le prix du mépris au ministère de la santé : "Depuis notre mobilisation et le plan Urgences nous n'avons toujours pas vu d'améliorations"