Internes de psychiatrie VS étudiants journalistes : la rencontre du 3e type

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Et pourtant… Ca marche contre le suicide !

Internes de psychiatrie VS étudiants journalistes : la rencontre du 3e type

Proposer une sensibilisation de journalistes en herbe sur la question complexe du traitement du suicide dans les média, c’est l’ambitieuse et novatrice idée du programme Papageno.

 

First Thing First

Selon la manière dont les média traitent des gestes suicidaires, il y pourrait un effet d’incitation.  Cet « Effet Papillon » pas du tout de Lumière a pour nom « l’Effet Werther ». Il s’illustre par exemple par la hausse de 12% du nombre de suicides dans le mois suivant la disparition de Marylin Monroe aux  Etats-Unis.

 

Heureusement, il y a… l’effet Papageno !

Ce n’est pas le dernier titre de Stromae dont il s’agit, mais bien du personnage fort en plumes qui fut détourné de l’issue fatale à laquelle il se destinait dans l’opéra la Flûte Enchantée. Ledit programme propose un partage de connaissances autour des guidelines de l’OMS pour parler de l’autolyse (en ne le présentant pas comme libérateur par exemple).

 

A l’initiative du triumvirat F2RSM[1] - Geps[2] , représenté par la psychiatre Dr Cécile Omnes - ALI2P [3], l’édition parisienne proposait une rencontre entre internes en psychiatrie et étudiants de l’Institut Pratique du Journalisme, organisée par Nathalie Pauwels et sous l’égide d’Aline Richard, journaliste scientifique.

 

Ces échanges à bâtons rompus étaient l’occasion de vérifier que si ces jeunes reporteurs étaient réceptifs sur le sujet, ils restaient néanmoins très attachés à la liberté de la presse, soyez en sûr ! 

[1] F2RSM : Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Nord – Pas-de-Calais
[2] Geps : Groupement d’études et de prévention du suicide
[3] ALI2P, Associations lilloise de l’internat et du post-internat en psychiatrie 

 

Source:

Jean-Victor Blanc

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