Hôpital Robert Debré : La ferme florale urbaine les couvre de fleurs !

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Depuis 2019, Félix Romain et son associé cultivent des fleurs zéro carbone sur les terrasses de l’Hôpital Robert Debré à Paris !
 

Hôpital Robert Debré : La ferme florale urbaine les couvre de fleurs !

C’est une initiative à couvrir de fleurs. En mai 2019, le centre hospitalier pédiatrique Robert Debré, APHP, Paris, a vu éclore sur son toit un jardin floral urbain d’un nouveau genre. « C’est notre premier site », se félicite Félix Romain, qui a co-fondé avec un ami sa société baptisée « La ferme florale urbaine » l’an passé. Leur idée ? Développer une filière florale zéro carbone cultivée à la main et sans produit chimique, tout en animant les jardins délaissés du centre hospitalier.
 
Appâtés par l’appel à projet Parisculteurs initié par la Mairie de Paris, qui proposait de mettre à disposition les terrasses de l’établissement de l’AP-HP, les deux amis ont vu dans le site de l’hôpital Robert Debré une véritable aubaine. « Ils avaient de grands espaces verts, mais ils étaient complètement délaissés, se souvient Félix Romain. Nous, nous pouvions cultiver nos fleurs dessus, et du même coup, donner une activité à l’hôpital ».
 
Un deal gagnant-gagnant, puisque le centre hospitalier n’a pas eu à débourser un centime pour offrir à ses patients et soignants un lieu de promenade. « On a eu des retours de parents et d’enfants qui nous remercient. Ça les aide à se changer les idées de venir se promener sur les toits », se réjouit le cultivateur.

 
Si leurs fleurs continuent de se vendre, les animations souhaitées, elles, sont pourtant au point mort en raison de la crise sanitaire. Une donne qui grève leur modèle économique.  « Nous devions commencer des animations avec l’association La Maison de l’Enfant, mais avec le Covid-19 tout a été annulé », se désole-t-il.
 
Pour autant, Félix Romain ne perd pas espoir. « On aimerait pouvoir mettre en place des animations pour les patients de l’Hôpital. Pour la saison 2021, la direction nous a cependant dit que c’était compliqué en raison de la crise sanitaire. Une fois qu’elle sera passée, peut-être qu’on pourra les démarrer »
 
Et pourquoi pas reproduire ce projet dans d’autres établissements hospitaliers aux jardins abandonnés ? « C’est un de nos souhaits ! », confie Félix Romain.

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