"Il y a des tensions par endroits en France", a indiqué à l'AFP une porte-parole de GlaxoSmithKline (GSK), sans pouvoir dire si d'autres pays étaient concernés par des difficultés d'approvisionnement de ce médicament destiné à soulager l'asthme.
Le laboratoire est "au maximum de ses capacités de production" mais "depuis quelques semaines, le nombre de doses sur le marché n'a pas suffi pour répondre à la demande", selon GSK.
Le groupe est "confiant" dans le fait que la situation se règle "assez rapidement" grâce "au renfort au niveau des stocks" de son site de production espagnol.
La gendarme du médicament interviendra pour réguler les stocks et leur écoulement
"Il n'y pas de rupture sèche" mais des "tensions d'approvisionnement ressenties sur le terrain", pour deux médicaments contre l’asthme, la Ventoline et la Seretide, a précisé à l'AFP l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Le gendarme du médicament s'est assuré de "la mise en œuvre d’un contingentement quantitatif par les laboratoires" dans l'objectif de "répartir équitablement les approvisionnements sur l’ensemble du territoire et de préserver les stocks disponibles dans le temps".
Les Italiens payent leur Ventoline environ 7 fois plus cher
Les signes de tensions "sont plus qu'évidents" et "sont apparus depuis une petite semaine", a déclaré à l'AFP Pierre-Olivier Variot, président de l'Union de syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo).
Le prix de la Ventoline s'élève à "4,60 euros en France quand c'est environ 32 euros en Italie : cette différence ne doit pas aider à ce que le marché français soit approvisionné", estime-t-il.
En 50 ans, GSK a produit l'équivalent de trois milliards d'aérosols de Ventoline sur son site d'Evreux (Eure) dédié aux traitements respiratoires de l'asthme mais aussi de la bronchopneumopathie chronique obstructive.
Avec AFP