Etre évalués par la simulation : une expérience anglaise

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Nos amis grands-bretons ont, depuis longtemps déjà, intégré la simulation comme outil de formation… et d’évaluation ! Alors des examens sans stylo, et sans apprentissage pavlovien, la panacée ?

Etre évalués par la simulation : une expérience anglaise

Les évaluations des étudiants en médecine se font pour une grande partie au travers de mises en situation. Les premières années, il s’agit surtout de compétences relationnelles et de communication. Puis, pour ce qui correspond à notre externat, la plupart des modules de spécialités sont évalués en ayant recours à la simulation.

Le jour J, les étudiants british enchaînent 7 situations en un temps donné. Un acteur professionnel joue un patient qui vient pour une consultation : la mère en panique d’un nourrisson ayant fait une crise convulsive, une grand-mère inquiète de l’apparition de métrorragies…

L’évaluation porte alors tant sur les connaissances que sur la démarche diagnostique et la gestion de l’éventuelle urgence, mais aussi sur le ressenti de l’acteur pendant la prestation. Pour les gestes techniques, c’est soit sur mannequin, soit encore une fois sur un acteur. Les situations sont très orientées « pratique de ville », le but n’étant pas de présenter une situation impossible et très rare à la Dr House.

Du point de vue logistique, c’est une énorme – et coûteuse – machine. Il est bon de se rappeler les frais de scolarité, sans commune mesure avec les nôtres, Outre-Manche : de l’ordre de 10 000 € par an.

Mais c’est à ce prix que se fait l’évaluation des compétences des futurs médecins anglais, à des années-lumières de nos sacrosaintes épreuves rédactionnelles, théoriques et scolaires !

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