Éthique : La fin de vie est le sujet prioritaire des soignants

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Le management n’est pas loin derrière

Éthique : La fin de vie est le sujet prioritaire des soignants

Les résultats d’un questionnaire sur la perception de l’éthique à l’hôpital ont été dévoilés lundi en ouverture de la semaine de l’éthique organisée par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). 46% des personnels de santé ont identifié les préoccupations liées à la fin de vie comme étant le sujet prioritaire.

649. C’est le nombre de questionnaires récoltés parmi les personnels par la commission d’orientation de la démarche éthique (CODE) de l’AP-HP - créée en mai 2017 - pour son enquête sur la perception de l’éthique à l’hôpital. Les sujets les plus préoccupants pour les soignants, médecins, administratifs et cadres de l’AP-HP interrogés sont : la fin de vie (46 %), la participation du patient aux décisions le concernant (45 %), la bientraitance (39 %), l'information et le consentement (36 %) et enfin la douleur (31 %).

Management et efficience économique épinglés

La fin de vie, un sujet également jugé important par les patients - 222 questionnaires récoltés - puisqu’ils sont 67 % à l’avoir identifié comme étant prioritaire. « Il n'est pas très fréquent qu'un questionnaire soit destiné à la fois aux patients et aux personnels, et il apparaît que les préoccupations et les perceptions de l'éthique sont sensiblement les mêmes », explique le Dr Sophie Crozier, neurologue à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) et coordinatrice centrale de la démarche éthique à l’AP-HP, interrogée par l’APMnews.

Sont aussi pointés du doigt trois sujets d’éthique dans les organisations devant faire l’objet d’amélioration. Et les grands gagnants sont : la qualité de vie au travail, le management et la pertinence des soins. L’enquête de la commission a également invité les personnels de santé à définir les principales difficultés à surmonter dans une démarque éthique. Au programme : la priorité donnée à l’efficience économique, la difficulté à dégager du temps et le manque de sensibilisation des collègues. En poste depuis plus de 4 ans, Martin Hirsch, DG de l'AP-HP, a encore du pain sur la planche ! 

Source:

Thomas Moysan

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