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Près d’un an et demi après le décès tragique d’un élève du collège privé de Saint-herblain, l’enquête a pris une autre tournure.
Le juge d'instruction chargé de l'affaire « a estimé que la faute médicale commise caractérisait cette infraction », a précisé le procureur de la République de Nantes Antoine Leroy. Le médecin « a été placé sous contrôle judiciaire, comme requis, avec l’interdiction d’entrer en contact avec les autres protagonistes du dossier », a ajouté Antoine Leroy.
Fin octobre 2023, un élève de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain près de Nantes (Loire-Atlantique), avait fait, 15 minutes, après avoir été vacciné contre le HPV, un malaise puis une « chute lourde » qui avait provoqué un traumatisme crânien.
La prise en charge analysée
Hospitalisé au CHU de Nantes, l'état de l'adolescent s'était dégradé les jours suivants et il était décédé.
Rapidement après le drame, l’ARS avait exclu tout lien avec le produit injecté. Elle avait toutefois émis de nouvelles préconisations, notamment en ce qui concerne la prévention au risque de stress post vaccinal.
Le parquet de Nantes avait alors ouvert une enquête pour homicide involontaire. Celle-ci s’est concentrée sur la manière dont l’adolescent avait été pris en charge par l’équipe du CHU de Nantes responsable de la vaccination.
Parmi les questions soulevées : pourquoi a-t-il été assis et non allongé ? Le médecin a-t-il pris conscience de la gravité de la situation ? Quels ordres a-t-il donné aux infirmières présentes ?
L'autopsie avait confirmé que « le décès du jeune homme (était) consécutif à un traumatisme crânio-cérébral », avait indiqué le précédent procureur de la République de Nantes Renaud Gaudeul.
Avec AFP
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