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Il fallait s’y attendre depuis que les plan blancs dans les hôpitaux avaient été de nouveau enclenchés à la mi-septembre, plus exactement le 19 septembre en Ile-de-France, le 22 septembre aux Hospice civils de Lyon, mais aussi au Chu de Montpellier (déclenchement du niveau 1), ainsi qu’au Chu de Grenoble. Résultat, les premières déprogrammations commencent à affluer, pour accueillir en réanimation un nombre toujours plus grandissant de patients Covid19. Le 15 septembre, le CHU de Guadeloupe avait déprogrammé une grande partie des interventions.
Dès le 19 septembre, le Chu de Montpellier a décidé d’organiser des déprogrammations d’activité ciblées et modérées, sur le modèle des fermetures estivales. Aujourd’hui, c’est la direction de l’AP-HP qui a annoncé « être "contrainte d'effectuer de premières déprogrammations" d'opérations chirurgicales "à compter de ce week-end", face à l'afflux de malades du coronavirus dans ses services de réanimation. »
La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est "contrainte d'effectuer de premières déprogrammations" d'opérations chirurgicales "à compter de ce week-end", face à l'afflux de malades du coronavirus dans ses services de réanimation #AFP pic.twitter.com/p0BWfcaRzj
— Agence France-Presse (@afpfr) September 24, 2020
L'AP-HP précise néanmoins "qu’il s’agissait, à ce stade, de décisions prises au cas par cas, ou service par service mais pas d’une organisation d’une déprogrammation globale, comme elle a été décidée à la mi-mars".