Affaire Naomi Musenga : les assistants de régulation médicale bientôt formés 

Article Article

Il y a huit mois, une jeune mère de famille, Naomi Musenga, succombait après avoir été mal renseigné par une assistante de régulation médicale. Pour éviter de nouveaux drames, la DGOS va lancer une formation pour les assistants de régulation médicale. 

Affaire Naomi Musenga : les assistants de régulation médicale bientôt formés 

Qui se rappelle de l’histoire tragique de Naomi Musenga ? En mai 2018, cette jeune mère de 22 ans appelle le samu du Bas-rhin, car elle ressent un malaise qu’elle a bien du mal à caractériser. Plutôt que de lui venir en aide, l’assistante de régulation médicale qui a pris son appel l'a négligé, allant jusqu’à se moquer d’elle. La jeune Naomi décédera quelques heures plus tard. Depuis, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a lancé une mission pour réformer l’organisation des samu. Les premières conclusions de cette réflexion ont été rendues publiques.

Ainsi, le 20 décembre dernier, la directrice générale de l’offre de soins Cécile Courrèges et le directeur général de la Santé Jérome Salomon ont annoncé le lancement d’une formation pour les assistants de régulation médicale. La formation qui sera dispensée, très probablement à compter du 1er septembre 2019, sera diplômante, sur un an, en 1470 heures, moitié théorique et moitié pratique. Six à sept écoles, selon l’agence de presse médicale (APM), pourrait dispenser cette formation. 

Last but not least, une politique de qualité devrait être déployée dans les samu-centre 15, afin d’harmoniser et améliorer les pratiques. La Haute autorité de santé (HAS) devrait élaborer une procédure de certification, qui s’appuiera sur la mise en œuvre de la version 3 du guide de régulation médicale et du programme d’amélioration continue du travail en équipe (Pacte). Cette politique de qualité devrait être renforcée par les recommandations de Samu Urgences de France sur les événements indésirables graves. 

Les gros dossiers

+ De gros dossiers