Revalorisation de la rémunération des PH : une douche froide pour les présidents de CME

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Alors que se tient aujourd'hui une réunion de la dernière chance au sujet de la revalorisation du salaire des praticiens hospitaliers, les conférences de PCME de CH et CHS font part de leur déception. Jusqu'à présent. 

Revalorisation de la rémunération des PH : une douche froide pour les présidents de CME

Alors que se tient aujourd’hui une nouvelle réunion, dans le cadre du Ségur, de négociation sur la revalorisation du statut de PH, la conférence des présidents de CME de CH affiche toute sa déception sur cette question, dans un communiqué du 25 juin dernier. « Alors que le président de la République avait fait naitre un fort espoir lors de son discours de Mulhouse, […] l’entrée dans le concret lui, s’avère faire l’effet d’une douche froide, voire même totalement glaciale », énonce la conférence dans son introduction, comme pour donne le ton. Et de poursuivre : « Sur les rémunérations, la première version de protocole d’accord sur les personnels médicaux ne contient aucune proposition chiffrée ».

30% de plus 

Quant aux autres mesures, « elles n’apportent que peu d’éléments nouveaux ou concrets et vont être soumises à l’ouverture d’une énième négociation, alors même que ces sujets sont sur la table depuis maintenant plusieurs années ». Pour les conférences des présidents de CME  de CH et de CHS, il est temps de mettre en place un calendrier précis pour décliner des mesures fortes qui permettent de juguler la fuite des PH hors de l’hôpital public. Les conférences rappellent ainsi que pour ramener le salaire des médecins hospitaliers dans la moyenne de ceux des médecins hospitaliers de l’OCDE, il faudrait l’augmenter au minimum de 30% ; « que cette hausse devrait être du même ordre pour rejoindre celle d’un praticien libéral de médecine générale ; quasiment doublée pour approcher celles des autres spécialistes libéraux ; et triplée voir quadruplée pour les spécialistes les plus en tension ». Et de conclure : « les pouvoirs publics doivent prendre la mesure de la gravité de la situation. […] » 

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