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Il s'agit de lever 100 000 euros, une part modeste pour un montant total de plus de 3 millions d'euros, financé par ailleurs par des dotations publiques et des prêts bancaires, explique vendredi Mathieu Rocher, le directeur de l'établissement.
Mais « cela permet de notre point de vue d'entretenir le lien avec la population locale » qui peut « investir dans un projet local et durable », indique-t-il à l'AFP.
Et d'un point de vue purement financier, « c'est gagnant-gagnant. C'est gagnant pour les personnes qui investissent. C'est gagnant pour l'hôpital, parce que pour nous, c'est moins onéreux qu'un emprunt bancaire classique », souligne-t-il.
Somme symbolique
La démarche, plutôt rare en France et inédite dans la région Grand Est selon lui, n'est pas liée à des problèmes de financement de l'hôpital, souligne-t-il.
Le chantier de remplacement du millier de fenêtres, dotées d'un pilotage intelligent de volets qui ajuste automatiquement leur ouverture selon les conditions météo, doit contribuer à réduire la consommation énergétique des bâtiments.
Concrètement, chaque participant peut investir une somme d'argent d'un montant libre (jusqu'à 10 000 euros) et bénéficier d'un taux d'intérêt de 3 % brut. L'établissement remboursera chaque trimestre pendant sept ans.
Le test est concluant à ce stade, puisque les deux tiers de l'objectif sont atteints 15 jours après son lancement, selon Mathieu Rocher. Il n'exclut pas d'avoir recours à ce type de financement pour d'autres projets à venir, même s'il ne pourra pas se substituer aux emprunts bancaires classiques.
La somme de 100 000 euros reste symbolique à l'échelle du centre hospitalier, qui investit entre 10 et 13 millions d'euros chaque année, pointe-t-il.
Avec AFP
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