MG France ne veut pas de la coercition, et elle n’est pas la seule

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Dans un récent communiqué, le syndicat MG France affirme son opposition ferme à des possibles projets de coercition pour le lieu d’exercice des médecins.

MG France ne veut pas de la coercition, et elle n’est pas la seule

Le syndicat des médecins généralistes libéraux (MG France) a publié, lundi 20 mai, un communiqué sur "la coercition à l’installation" qui "serait une erreur". Ça a le mérite d’être clair. Les médecins généralistes voient d’un très mauvais œil que certains sénateurs essaient toujours de faire passer des lois qui les obligeraient à s’installer. MG France clame son « attachement à la liberté d’installation et son opposition à toute mesure coercitive ». 

Pendant ce temps-là, les déserts médicaux alimentent les arguments des sénateurs qui voient en la coercition une solution claire, certes autoritaire mais claire non ? Dépité par les résultats peu probants des stratégies régionales d’attractivité de jeunes médecins, la coercition séduit le pouvoir exécutif. 

Cependant MG France rappelle : « Si l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour plus de cinq millions de Français, la coercition ne saurait constituer une réponse valable. » La grande patronne (Mme Buzyn) a elle-même déclaré devant la commission des affaires sociales : « je pense que c'est trop tard pour ce type de mesures de coercition. On aurait pu le faire il y a dix ans quand la situation était moins grave… »

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