Les urgences en short

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Abbeville en été

Les urgences en short

C’est l’été, les Français sont en vacances. Les services hospitaliers des grandes villes se vident de leurs patients et de leurs médecins, d’autres arrivent en renfort dans les zones touristiques, et les internes charbonnent. La médecine se s’arrête jamais. Un service en été, c’est comment ?

Sofiane, un francilien de 35 ans, nous raconte son deuxième stage d’internat. Après un cycle d’études sans rapport avec la médecine et après avoir travaillé quelques années, il a décidé de changer de voie et s’est lancé, à la fac de Bobigny (Paris 13). Issu de la promo des ECNi 2017, il a atterri en cardio à Amiens.

Pour son deuxième stage, il se retrouve dans le service de médecine neurovasculaire d’Abbeville. 

What’s up Doc. Abbeville, l’été, ça envoie du lourd ?

Sofiane. En fait, l’activité ne change pas tellement. Les gens qui sont partis en vacances ont été remplacés par les touristes, et le fonctionnement du service est finalement stable. Sauf que nous sommes un peu moins nombreux que d’habitude, une partie du personnel étant lui aussi en vacances.

WUD. Le travail est le même ?

S. Je fais mes gardes aux urgences. Ces derniers jours, nous avons reçu pas mal de cas liés à la chaleur. De manière générale, l’ambiance est un peu particulière aussi. Nous sommes proches des stations balnéaires, et les urgences sont remplies de patients en maillot de bain, avec des coups de soleil, et qui nous ramènent du sable de la côte. C’est spécial !

WUD. Une petite dédicace aux collègues ?

S. La formation, que ce soit à l’hôpital d’Amiens ou ici à Abbeville, est vraiment excellente. On est accompagnés, très bien entourés et on nous donne des responsabilités. Ce que je ne voyais pas vraiment lors de mes stages d’externat à l’AP-HP. J’apprends vraiment, et je suis vraiment content de m’être retrouvé ici, après le fiasco des ECNi !

WUD. Big up Abbeville.

Source:

Jonathan Herchkovitch

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