"Les personnels soignants ont à cœur de répondre présent pendant cette période, comme ils le font toujours", a assuré le ministre alors que les hôpitaux et cliniques privées ont annoncé "une grève totale" à compter du 3 juin.
"Le 24 avril, je réunirai avec Amélie Oudéa-Castéra (la ministre des Sports, ndlr) l’ensemble des acteurs engagés dans le volet sanitaire de l’organisation des JOP (Jeux olympiques et paralympiques) afin de faire un point d’ensemble", annonce-t-il. "Mais, d’ores et déjà, je constate que le système de santé est prêt à accueillir les Jeux".
Une activité normale des urgences
Selon lui, il sera possible de maintenir une activité normale des urgences - à 100%- durant la période: "tout le monde est sur le pont", "les organisations sont prêtes, les plannings ont été faits".
"Une polyclinique dédiée aux athlètes est en train d’être aménagée au sein du village olympique, avec tous les équipements et les personnels nécessaires", détaille-t-il.
En cas de besoin de soins plus complexes, "trois établissements ont été fléchés : Georges-Pompidou (Paris XVe) pour les délégations olympiques, l’hôpital Avicenne (Bobigny) pour les journalistes et l’hôpital Bichat (Paris XVIIIe) pour les athlètes".
Par ailleurs, "400 médecins urgentistes bénévoles ont été recrutés" par le comité d'organisation des Jeux.
Balayant toute demande de réquisitions des professionnels de santé durant cette période, le ministre évoque plutôt des "incitations à rester ouverts".
"En tant qu’employeur, l’État propose des primes à ceux qui acceptent de réorganiser leurs vacances dans les services les plus critiques à l’hôpital public", rappelle-t-il.
Il assure par ailleurs que "tous les scénarios sont envisagés": vague de chaleur, intoxication alimentaire, risque cyber, grands rassemblements, mouvements de foule, attaque terroriste...
"Tous les risques infectieux sont pris en compte", ajoute-t-il. "Le tissu hospitalier permettra de faire face à une éventuelle épidémie", même si "le risque zéro n’existe pas", reconnaît-il.
Avec AFP