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C’est pendant un match de D1 féminine, opposant Dijon à Saint-Etienne, que l’incident s’est produit. Selon Le Bien Public, un homme de 58 ans s’est présenté au délégué de la ligue, alors que la rencontre venait de débuter.
Muni de faux documents, il a expliqué qu'il était médecin à la fédération française de football (FFF), et qu'il était missionné pour effectuer un contrôle antidopage.
Pour cela, il a demandé à saisir les vêtements et sous-vêtements de deux joueuses de l’équipe de Dijon, pour faire des analyses.
Sous contrôle judiciaire
Mais la demande suspecte de l’imposteur a attiré l’attention de l’employé, qui a averti la police, selon Le Bien Public.
L’homme a donc été interpellé dans l’enceinte du stade, puis placé en garde à vue. Les enquêteurs ont découvert qu’il harcelait l’une des joueuses sur les réseaux sociaux, l’appelant par exemple « mon amour ».
Selon le journal, le quinquagénaire a reconnu les faits mais a nié toute motivation perverse, se déclarant simplement « fan » des sportives.
Les deux joueuses dijonnaises ont déposé plainte contre lui, de même que la FFF.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/en-2024-ces-faux-medecins-sans-diplome-ont-fait-du-mal
Déféré au parquet hier, l’imposteur a été placé sous contrôle judiciaire, et a interdiction de paraître au stade et d’entrer en contact avec les plaignantes, jusqu’à son procès qui se tiendra en juillet.
Mise à jour :
Le procès de l’imposteur s’est tenu le 18 juillet devant le tribunal correctionnel de Dijon. L’homme de 58 ans a été relaxé pour les faits de harcèlement moral visant l’une des joueuses dijonnaises, Noémie Carage.
Le tribunal a estimé que, bien qu’il lui ait envoyé des messages et des cadeaux pendant plusieurs années — parfois insistants, voire menaçants en 2024 — ces faits ne constituaient pas une infraction pénale jusqu’à ce que la joueuse le bloque sur les réseaux sociaux.
En revanche, il a bien été condamné pour tentative d’escroquerie, pour avoir usurpé l’identité d’un médecin de la Fédération française de football afin de procéder à un faux contrôle antidopage. Il écope de quatre mois de prison avec sursis, et une interdiction d’accès aux stades pendant un an, décidée par le préfet de la Loire.
Source:
Le Bien Public
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