Ce retrait intervient à la veille d'un appel à la grève des médecins libéraux pour réclamer des hausses de tarifs et s'opposer à une première proposition de loi sur l'accès aux soins portée par un autre groupe de la majorité présidentielle, Renaissance.
"Le dialogue est bloqué", a constaté le rapporteur de la proposition Horizons, Frédéric Valletoux, qui prévoit d'ici un mois de déposer un texte retravaillé.
La proposition initiale devait être examinée par l'Assemblée dans le cadre d'une journée dédiée aux textes Horizons, le 2 mars.
Elle avait été rédigée initialement à l'automne par le député Thomas Mesnier, médecin urgentiste de profession, dont l'élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel, et qui a ensuite été battu dans les urnes fin janvier lors d'un nouveau scrutin.
La proposition de loi défendait l’incitation à s’installer dans les zones sous-dense
Il défendait une incitation à s'installer dans les "zones sous-denses" en médecins afin de lutter contre les déserts médicaux, mais sa proposition divisait le camp présidentiel.
Depuis, souligne Frédéric Valletoux, "il y a eu les annonces du président de la République le 6 janvier pour une refondation du système de santé, et la proposition de loi de Stéphanie Rist" pour l'accès direct à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes - à laquelle s'opposent les médecins libéraux.
Frédéric Valletoux, ancien président de la Fédération hospitalière de France, entend désormais travailler sur une nouvelle proposition de loi plus large "santé et territoires", avec le gouvernement.
Avec AFP