
© Midjourney x What's up Doc
CHU de Rennes : des médecins maltraités, harcelés, agressés dénoncent leurs chefs dans Paris Match
Le service de neurochirurgie du CHU de Rennes a été le théâtre d'un scandale de harcèlement et de maltraitance pendant près de 20 ans. Deux professeurs, Xavier Morandi et Marco Corniola, sont accusés d'avoir créé un environnement de travail toxique, caractérisé par des brimades, des humiliations et du harcèlement moral et sexuel. Une situation qui a conduit à la démission de 17 neurochirurgiens depuis 2013. Des plaintes ont été déposées, notamment par l'Intersyndicale nationale des internes, et une enquête préliminaire est en cours. Les témoignages recueillis par Paris Match révèlent des conséquences graves sur la santé mentale et physique du personnel, ainsi que des risques potentiels pour la qualité des soins aux patients. Un affaire qui a fait grand bruit.
(Re)lire l'article
Un patient consulte pour un nez cassé et décède dans la foulée : deux médecins devant le tribunal
Le 17 mai 2014, Sébastien Delforge, 31 ans, est admis à l'hôpital de Marmande pour une fracture du nez suite à une chute de VTT. Un radiologue détecte un œdème à la gorge mais omet de le signaler, tandis que l'urgentiste ne parvient pas à gérer l'aggravation de l'état du patient. Malgré une trachéotomie tardive, Sébastien décède vers 1h30 du matin. Dix ans plus tard, les deux médecins comparaissent devant le tribunal. Le procès met en lumière des erreurs médicales et des défaillances dans la prise en charge, avec des peines de prison avec sursis requises.
Une médecin régulateur du SAMU jugée pour homicide involontaire suite au décès d'une patiente
Le 17 mai 2024, le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc a condamné une médecin régulatrice du Samu à un an d'emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire. Cette peine est assortie d'une interdiction définitive d'exercer en tant que médecin régulateur du Samu. L'affaire concerne le décès d'une fillette de 7 ans survenu le 16 janvier 2017, suite à un appel au Samu la veille au soir. Lors de cet appel de 3 minutes et 7 secondes, la médecin régulatrice n'a pas perçu la gravité de la situation, conseillant simplement à la mère de couvrir l'enfant et de la mettre à la diète. L'autopsie a révélé que la fillette est décédée d'une occlusion intestinale haute. Les experts ont conclu à des « manquements caractérisés » dans la prise en charge.
A voir aussi

#MeTooHôpital : un documentaire, diffusé le 19 août, sur le combat des victimes de médecins que la justice et l’Ordre ont abandonné
