Comment les urgences de l’hôpital de Vendôme tiennent le coup, amputées de leur chef et de plusieurs médecins après les accusations d’agressions sexuelles et de harcèlements

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Les urgences de l’hôpital de Vendôme n’ont jamais fermé. Même sans chef, même avec des médecins absents. Après la révélation, mi-juillet, de l’information judiciaire, suite à des plaintes pour agressions et harcèlement sexuels à l’encontre de trois urgentistes dont le chef de pôle, l’établissement s’est organisé.

Comment les urgences de l’hôpital de Vendôme tiennent le coup, amputées de leur chef et de plusieurs médecins après les accusations d’agressions sexuelles et de harcèlements

© Midjourney x What's up Doc

« Grâce au recours à des intérimaires et l’aide apportée par les hôpitaux voisins de Châteaudun (Eure-et-Loir) et de Blois, nous avons réussi à maintenir ouvert le service qui compte normalement sept praticiens dont deux mi-temps. Seul le Smur a dû être fermé », précise la directrice Valérie Boismartel de l’hôpital de Vendôme à La Nouvelle République.

Les conditions n’ont rien d’optimum, mais les urgences continuent quand même. Rappelons que le médecin chef du service a été mis à l’écart avec un autre urgentiste. Tous deux ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’exercer en milieu hospitalier. 

Par ailleurs les effectifs sont aussi réduits par deux médecins en arrêts maladie, et l’absence d’internes dans le pôle suis au retrait à titre conservatoire par l’ARS de l’agrément pour en accueillir.

Si les urgences de Vendôme ont tangué, elles ont surnagé. 

Des médecins mis en examen

La directrice confirme dans le quotidien : « Contrairement aux affirmations de certains, les deux médecins mis en examen par le juge d’instruction, après leur garde à vue au commissariat de Vendôme, n’ont pas assuré de garde à l’hôpital de Vendôme. En fait, un des trois urgentistes mis en cause n’a pas encore été entendu par la justice puisqu’il a fait un malaise lors de sa garde à vue. Puis, suite à une intervention chirurgicale programmée, il a été en arrêt de travail. C’est donc tout légalement qu’il a pu reprendre son activité et assuré des gardes début août. »

Les deux femmes cadres de santé mises en cause, ont-elles aussi été entendues pour harcèlement moral, actes d’intimidation et subordination de témoins, en audition libre.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/trois-medecins-des-urgences-de-lhopital-de-vendome-dont-le-chef-de-service-en-garde-vue

Suite à cette affaire, une cellule d’écoute reste ouverte à l’intention de tous les professionnels.

Source:

La Nouvelle République

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