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« Loin de leur image de maladies bénignes, les allergies sont devenues une véritable maladie de civilisation », expliquait le Dr Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues (Syfal), à l’annonce fin 2016 de la création du DES d’allergologie. « C’est très diversifié, on peut prendre en charge à la fois l’enfant et l’adulte », se satisfait Claire Le Thai, nouvelle interne de l’AP-HP, qui affectionne plus particulièrement l’immunologie. « Ça permet d’avoir deux casquettes : pouvoir consulter en libéral et faire de la recherche. » Même avis pour Benjamin Savoye, affecté au CHU de Caen. « On peut vraiment accompagner les patients », un accompagnement plus long que dans d’autres spés selon lui, puisqu’il s’étend du diagnostic à la recherche et au suivi d’un traitement adapté.
« Tout le monde connaît quelqu'un qui est allergique »
« Je me suis inscrit en médecine pour faire ça ! Je pensais faire dermato avec le DESC allergo, mais maintenant c’est plus simple », estime Benjamin. Les deux internes ont un bel horizon devant eux. « Tout le monde connaît quelqu’un qui est allergique », confie Claire. En effet, 18 millions de Français souffrent aujourd’hui d’allergies et selon l’OMS, la moitié de la population occidentale sera touchée d’ici 2050. Il y a donc du boulot !
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