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L'Ordre brûle et l’incendie prend alors de toute part. Une assemblée extraordinaire de la dernière chance se réunit en juin 2012 : pas moins d’un tiers des conseils se prononcent ouvertement contre les déclarations du patron, dont ceux d'Île-de-France, le Rhône, la Haute-Garonne... Chacun se désolidarise de ses propositions.
Et quand les oppositions ne sont pas formulées directement contre ses déclarations, c'est son manque de concertation qui est vivement dénoncé. La tête Legmann est mise à prix l'instant d’un été.
Du côté syndical c'est la révolte, partout on crie « trahison ».
L'émeute prend corps dès le 7 juin à la commission Jeunes du Conseil.
Tous les syndicats juniors (3) sont unanimes et s’insurgent fermement contre les propositions.
Les seniors font part, quant à eux (CSMF et SML), de leur agacement de voir l'Ordre traîner ses pattes sur des domaines de compétences où il n'est pas censé délibérer.
La fronde généralisée durera un été.
L'Ordre aurait pu imploser, mais finalement, il décide de se ranger du côté de la Force le 13 octobre dernier :
• rejet « d'une régulation coercitive du 1er exercice au profit d’une régulation incitative et concertée » ;
• rejet des « propositions de la seule Cnam dans la gestion des sanctions pour honoraires abusifs » (4).
L'Empire bat en retraite devant la rébellion, mais ne tarde pas à ouvrir un autre front...
Source:
3. Commission Jeunes du Cnom réunissant tous les syndicats juniors : ANEMF, CSMF-JM, Isnar-IMG, ISNCCA, ISNIH, ReAGJIR, SNJMG.
4. Rapport d’AG du Cnom du 13 octobre 2012. La guerre des secteurs Une assemblée extraordinaire de la derni`ere chance se réunit en juin 2012 : pas moins d’un tiers des conseils se prononcent ouvertement contre les déclarations du patron, dont l'île-de-France, le Rhône, la Haute-Garonne...