
© Midjourney x What's up Doc
Cette collecte géante clôt le « Marathon de don » organisé depuis janvier par l'EFS, émaillé de 29 collectes qui ont rassemblé 3 206 donneurs en France dans des lieux sportifs, grâce à un partenariat avec des fédérations sportives et des clubs de foot et de rugby.
Les deux influenceurs Arkunir et Farès Bichard, qui ont « spontanément pris contact » avec l'EFS pour soutenir la cause du don de sang, explique à l'AFP Guillaume du Chaffaut, son directeur général, tiendront une émission spéciale en direct sur Twitch samedi à 14h.
Leur appel aux dons « On va réaliser le record d'Europe de don du sang ! » sur X mi-novembre a fait bondir les inscriptions puisque sur les quelque 4 100 créneaux ouverts, seuls 350 restaient à pourvoir la veille de l'évènement.
Boom national
Et depuis cette annonce, l'EFS enregistre 20% de prises de rendez-vous en plus par rapport aux mois de septembre et octobre, sur l'ensemble de la France.
« Nous nous sommes dit que les influenceurs, c'était un bon levier pour nous aider, en plus de nos campagnes de communication habituelles, pour arriver à toucher cette communauté plus jeune, plus connectée, plus mobile », explique Guillaume du Chaffaut.
Si la mobilisation des jeunes sur le don du sang est « plutôt bonne » en France où « 30% des donneurs ont moins de 30 ans » précise-t-il, l'EFS a besoin de « renouveler cette population de donneurs » qui, une fois entrés « dans la vie active, décrochent toujours un peu... avant de revenir un peu plus tard ».
Impact sur les dons de plasma
En outre l'EFS doit « faire entrer des jeunes en pleine forme » dans son fichier de donneurs afin d'augmenter très fortement la collecte de plasma - en plus de celle du don du sang -, un « gros enjeu » de souveraineté sanitaire pour les quatre ans à venir.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/don-du-sang-tout-est-mis-en-oeuvre-pour-fideliser-les-jeunes
« Aujourd'hui 65% du plasma utilisé en France pour fabriquer des médicaments vient de l'étranger, en particulier des Etats-Unis » où le don est rémunéré, et s'effectue donc dans un « cadre non éthique » contrairement à la France où il est gratuit, précise Guillaume du Chaffaut.
« Notre objectif c'est d'aller à 1,4 million de litres de plasma collecté en 2028 » contre 850 000 litres cette année, dit-il.
Avec AFP