
« Je ne suis pas la référente dans ma ville, mais les personnes viennent me voir. Cela marche de bouche à oreille. » Ou plutôt de Facebook à Instagram. Du haut de ses 36 ans, tout juste installée en libéral, cette endocrinologue suit des dizaines de jeunes en transition. Dans sa pratique, elle demande un certificat de non-contrindication signé par un psychiatre pour commencer une hormonothérapie. « Idéalement, il faudrait travailler en RCP. C’est quand même plus confortable de ne pas décider seule. » En l’absence de cadre officiel, c’est le système D un peu partout en France. Les associations repèrent les médecins « ouverts et bienveillants ». Ceux-ci deviennent les personnes-ressources et leurs coordonnées circulent sur les réseaux sociaux. Mais ils naviguent à vue. « Dans les fai

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