Le gouvernement veut prolonger le remboursement à 100% des téléconsultations

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Le gouvernement a fait adopter plusieurs amendements à son projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, notamment pour prolonger jusqu'à l'été le remboursement à 100% des téléconsultations par l'Assurance maladie, ainsi que la « garantie de financement » pour les hôpitaux et cliniques.

Le gouvernement veut prolonger le remboursement à 100% des téléconsultations

La crise sanitaire se poursuit, les aides de la Sécu aussi. En complément du projet de loi centré sur le pass vaccinal, le gouvernement souhaite ainsi maintenir « la prise en charge intégrale de la téléconsultation » médicale, en vigueur depuis mars 2020.

Ce dispositif, qui devait prendre fin le 31 décembre, serait prorogé par décret « au plus tard jusqu'au 31 juillet 2022 », selon un des amendements déposés par l'exécutif et voté dans la nuit de mercredi à jeudi, sans débat.

Une mesure défendue par Olivier Véran « parce que ça a montré son efficacité » : le nombre de téléconsultations était en effet passé de 10.000 à un million par semaine au début de l'épidémie, « notamment grâce à cette prise en charge à 100% qui la rend simple », a affirmé le ministre de la Santé devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale.

Dans le même élan, le gouvernement entend perpétuer « jusqu'au 30 juin 2022 » la « garantie de financement pour les établissements de santé » publics et privés, également instaurée en mars 2020 et qui arrivait à échéance le 31 décembre.

« C'est une très forte attente de l'ensemble des établissements », a justifié M. Véran, soucieux de leur « éviter toute rupture de trésorerie (...) à l'heure où nous demandons des déprogrammations de soins ».

Idem pour les médecins libéraux exerçant dans les cliniques et hôpitaux privés « et affectés par la répétition des déprogrammations » : le « dispositif exceptionnel d'accompagnement » créé pour compenser leur perte d'activité au second semestre 2021 doit être reconduit « jusqu'au 30 juin 2022 ».

« A l'heure où nous leur demandons de venir prêter main-forte et d'être pleinement mobilisés dans la lutte contre le Covid, il ne faut pas qu'ils aient de perte de revenu », a expliqué le ministre.

Avec AFP

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