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Florence Cortot a un premier métier : anesthésiste-réanimatrice. Mais à la fin de son internat, libérée de la pression du jeune médecin, elle prend des cours de théâtre. Elle joue, écrit, et petit à petit monte un spectacle. D'abord repérée à Lille sur une scène ouverte, elle y multiplie les représentations, jusqu'à ce qu'on entende parler d'elle dans la capitale.
Tous les jeudis de l'été, elle a joué son spectacle au théâtre Le Bout à Paris, et elle y sera encore jusqu'au 27 août. What's up doc y était.
A 19h50, les portes s'ouvrent. Un tout petit théâtre, quelques rangs, mais les bancs se remplissent rapidement. Puis les lumières s'éteignent, Florence apparaît sur scène, très proche du public, on se dit que ça doit être intimidant. Pourtant, avec sa blouse blanche, elle n'a pas l'air d'être plus impressionnée que ça, dans le rôle de l'AR plus occupée par sa conversation téléphonique que par son patient.
Pour la suite, elle quitte son personnage alter-ego pour endosser le rôle de la mère bourgeoise-catho, de la styliste égocentrique, de la nana aux quinze gamins, ou encore de la maman à son chienchien.
Les personnages sont directs, l'humour parfois trash, elle nous avait prévenu : "ce n'est pas pour les enfants". C'est drôle, tout sauf politiquement correct, et ça fait du bien. Elle le confirme : "le rire est bon pour la santé, je ne fais que mon métier".
Peu de sujet spécifiquement "médical" dans tout ça finalement, pourtant aucun doute, Florence est médecin. Le ton ne trompe pas : l'humour carabin est là...
Peut-on rire de tout ? Florence conclut sur cette question. Et y répond : "oui, et j'y pense de plus en plus depuis janvier dernier : nous devons rire de tout".
Mais peut-être pas avec n'importe qui ? Un conseil, courrez-y.
Pas avec n'importe qui, les jeudi 20 et 27 août à Paris au théâtre Le Bout, métro Pigalle,
et au Spotlight à Lille le 9 septembre.
Photo : Cécile Lienhard
Source:
Cécile Lienhard