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Pour rappel, les femmes, qui représentaient 24 % des médecins en exercice en 1984, constitueront 50 % de la démographie médicale en 2020. Pour les candidats aux ECN, c’est globalement stable depuis quelques années avec un ratio 60/40, avantage féminin.
WHO RUN THE WORLD? GIRLS!
C’est le constat cette année, puisque dans le Top 10 des épreuves, 6 candidats sont des candidates, et Mazel Tov à Juliette Hugo, majore cette année.
Louable performance féminine donc, puisque l’année dernière, elles n’étaient que 2 parmi les 10 premiers. Si l’on compare le rang moyen du classement des femmes à celui des hommes, en revanche, pas de guerre des sexes avec un équilibre presque parfait : 4 058 pour ces dames et 4 065 chez les garçons.
OÙ SONT LES FEMMES ?
Messieurs, si vous ne pouvez pas tout miser sur votre physique sachez que Montpellier, Nantes et Strasbourg sont le tiercé de tête des internats les plus féminisés (respectivement 64, 64 et 63 %) et donc des possibilités de conclure s’offre à vous.
L’océan Indien, Brest puis Amiens (respectivement 53, 52 et 48 %), ferment la marche des CHU les moins féminins, pour une ambiance plus virile.
CE QUE VEULENT LES FEMMES
Si dans certaines spés le girl power est hégémonique comme en gynécologie médicale (salutations aux 2 % de messieurs) ou en dermatologie, pédiatrie et gynécologie obstétricale qui sont choisies à 82 % par des femmes, l’ophtalmologie, par contre, avec son sex-ratio de 1, affiche une parité à faire rougir l’Assemblée nationale. Mais, les clichés ont la vie dure, et au bloc l’ambiance est encore très testostéronée puisque 70 % d’hommes ont embrassé une carrière en chirurgie générale.