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Ce type de piratage informatique est « en recrudescence depuis quelques mois s'agissant des hôpitaux », a précisé le parquet.
Un e-mail a été envoyé jeudi « à plus de 126 000 patients concernés par le piratage informatique de l'Hôpital privé de la Loire (HPL), et les 40 d'entre eux qui sont concernés par le vol de données médicales seront contactés individuellement », a expliqué un responsable de la communication de cet établissement appartenant au groupe Ramsay Santé.
Les données personnelles piratées en milieu hospitalier peuvent comporter à la fois des documents administratifs (cartes d'identité, Vitale, etc.) mais aussi des informations médicales sur le patient. Le HPL précise qu'en l'espèce, ce sont « presque exclusivement » des données administratives qui ont été volées dans cette attaque, menée du 26 juin au 1er juillet.
Cette cyberattaque n’a pas eu d’incidence sur la prise en charge des patients
« À aucun moment cet événement n'a eu d'incidence sur la prise en charge des patients ni, au sens large, sur l'activité de l'établissement », assure Ramsay dans un communiqué, assurant qu'il a fait « cesser l'intrusion » dès que ses services l'ont découverte.
Interrogé sur ces informations révélées par le quotidien régional Le Progrès, le parquet de Paris a annoncé que sa section cybercriminalité avait été saisie et qu'une enquête, nécessitant « une particulière technicité », avait été confiée à l'Office anti-cybercriminalité (OFAC) de la police judiciaire.
Le groupe français Ramsay, leader européen de l'hospitalisation privée, n’a pas souhaité indiquer s'il avait, ou non, reçu une demande de rançon, comme cela se produit souvent dans les cyberattaques visant les hôpitaux comme d'autres entreprises ou organismes.
Avec AFP
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