Covid-19 : Voici les sept maladies chroniques les plus à risque !

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En se basant sur les données récoltées sur l’ensemble de la population générale durant la première vague, le groupe scientifique de l’ANSM et de l’Assurance Maladie, EpiPhare, a pu déterminer les sept pathologies chroniques présentant le plus grand risque d’hospitalisation ou de décès.  

Covid-19 : Voici les sept maladies chroniques les plus à risque !

Trisomie 21, retard mental, transplantation rénale et du poumon, dialyse, mucoviscidose, cancer actif du poumon… Ce mardi 9 février, une étude d’EpiPhare, un groupe scientifique créé par l’ANSM et l’Assurance Maladie, révèle la liste des sept états de santé chroniques présentant un risque majeur d’hospitalisations et/ou de décès en cas de contamination à la Covid-19. « EPI-PHARE a réalisé une analyse quasi-exhaustive des données de la population française, soit plus de 66 millions de personnes », indique l’étude, qui se targue d’être « l’une des plus vastes jamais réalisées en population générale ».
 
À l’exception de la dyslipidémie, les 47 affections chroniques étudiées par le groupe de scientifiques s’accompagnent presque toujours d’un sur-risque. La trisomie 21 en tête pourtant, ces sept pathologies sortent du lot. Ainsi, les personnes atteintes de cette pathologie auraient respectivement sept et vingt-trois fois plus de risque d’être hospitalisées ou de décéder des suites de la Covid-19. Les personnes souffrant de retard mental, quant à elles, présentent un sur-risque d’hospitalisation s’élevant à quatre et un risque létal s’élevant à sept. Une liste non-exhaustive à laquelle l’étude ajoute :  
 

  • La mucoviscidose ; « 4 fois plus de risque d’hospitalisation et 6 fois plus de risque de décès » ;
  • L’insuffisance rénale chronique terminale sous dialyse ; « 4 fois plus de risque d’hospitalisation et 5 fois plus de risque de décès »
  • Le cancer actif du poumon ; « 3 fois plus de risque d’hospitalisation et 4 fois plus de risque de décès »,
  • la transplantation rénale ; « 5 fois plus de risque d’hospitalisation et 7 fois plus de risque de décès » ;
  • la transplantation du poumon ; « 3 fois plus de risque d’hospitalisation et 6 fois plus de risque de décès ».

 
Si ces informations sont inquiétantes, les chercheurs ont tout de même été en mesure de prouver que l’âge demeurait le principal facteur de risque. « Par rapport aux 40-44 ans, le risque d’hospitalisation est doublé chez les 60-64 ans, triplé chez les 70-74 ans, multiplié par 6 chez les 80-84 ans et par 12 chez les 90 ans et plus », détaillent-ils. Sans oublier que le sexe, lui aussi, jouerait un rôle majeur dans la sévérité de la maladie. Les hommes seraient, en effet, plus enclins à développer des formes graves. « [Le risque d’hospitalisation et de décès est] multiplié respectivement par 1,4 et 2,1 », indique les chercheurs. Un ensemble de données que beaucoup ont pu constater sur le terrain mais qui sont désormais écrites noir sur blanc !

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