
Capture d'écran YouTube © Emmanuel Macron
Dans une enquête du quotidien Le Monde citant des propos rapportés, le chef de l'État aurait dit, en 2023 devant son ministre de la Santé de l’époque Aurélien Rousseau, que « le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou ».
Le journal note qu’Aurélien Rousseau lui aurait répondu : « Non, ce n’est pas le premier problème de l’hôpital », et que le président aurait renchéri « Si si. Vas-y tu vas voir ! ».
« L'Élysée dément fermement ces propos rapportés qui n'ont fait l'objet d'aucune vérification auprès de la présidence avant publication », a réagi vendredi l'entourage d'Emmanuel Macron.
D’autres propos jugés sexistes et homophobes
Avant ce démenti, les réactions s'étaient multipliées hier soir.
« Ces propos racistes du président de la République, rapportés par le journal Le Monde, sont une insulte à la République. C'est une honte absolue. Vivement qu'il s'en aille », avait écrit sur X le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, s'indignant comme de nombreux députés de son mouvement.
« Tout y passe : racisme, homophobie, sexisme. Le tout enfermé dans un palace doré, loin du regard des Français, à qui il fait la morale à longueur de journée », avait fustigé pour sa part le député de la Somme François Ruffin, citant également d'autres phrases attribuées au locataire de l'Elysée par cette enquête au long cours du Monde.
Le quotidien assurait notamment mercredi que l'Élysée avait baptisé Matignon « La cage aux folles » lorsque le Premier ministre était Gabriel Attal. Et jeudi, il indique que le président avait qualifié Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, et Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire pour Matignon, de « cocottes ».
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/medecins-racistes-medecins-racises
« Hier, on a pris connaissance de propos homophobes extrêmement choquants du président de la République à propos de Gabriel Attal. Aujourd'hui ce sont des propos sexistes (...) On attend demain avec impatience... », a dénoncé sur X Marine Tondelier.
Avec AFP
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